Organes: Os

Étude IB_2014-01-MetZolimOS : étude de phase 1b, en escalade de dose, évaluant la dose recommandée et la tolérance du sirolimus administré en association avec le cyclophosphamide à posologie métronomique, le méthotrexate et l’acide zolédronique, chez des patients ayant une tumeur solide avancée avec métastases osseuses, ou un ostéosarcome localement avancé et/ou métastatique, préalablement traités. L’objectif de cette étude est d’évaluer la dose la mieux adaptée et la tolérance du sirolimus administré en association avec le cyclophosphamide à posologie métronomique, le méthotrexate et l’acide zolédronique, chez des patients ayant une tumeur solide avancée avec métastases osseuses, ou un ostéosarcome localement avancé et/ou métastatique, préalablement traités. Cette étude comprendra deux parties : Dans la première partie de l’étude, les patientes recevront un traitement comprenant des comprimés de sirolimus administrés une fois par jour, en continu, des comprimés de cyclophosphamide administrés deux fois par jour, une semaine sur deux, des comprimés de méthotrexate administrés au premier et quatrième jour de chaque cure, et de l’acide zolédronique administré en perfusion intraveineuse, au domicile du patient, au deuxième jour de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les 4 semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Dans le cadre de cette première partie, différentes doses de sirolimus seront testées jusqu’à l’obtention de la dose la mieux adaptée. Dans la deuxième partie de l’étude, les patientes recevront un traitement comprenant du sirolimus, administrée à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie, du cyclophosphamide, du méthotrexate, et de l’acide zolédronique. Ces traitements seront administrés selon les mêmes modalités que dans la première partie, jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Par ailleurs, les patients bénéficieront d’un examen clinique et d’un examen biologique (un prélèvement sanguin) une semaine sur deux, d’un examen radiologique toutes les huit semaines, et d’un examen bucco-dentaire toutes les seize semaines, jusqu’à la fin de traitement.

Essai ouvert aux inclusions

Etude MARGIC : étude médico-économique comparative évaluant l’utilisation d’un instrument sur-mesure (guide personnalisé) pour l’exérèse chirurgicale des tumeurs malignes osseuses du bassin par rapport au traitement chirurgical de référence. L’objectif de cet essai est d’évaluer les bénéfices coût/efficacité de l’utilisation d’un guide de coupe sur mesure dans la chirurgie des tumeurs malignes osseuses du bassin nécessitant une intervention chirurgicale, en comparaison au traitement chirurgical de référence. Les patients seront répartis en deux groupes en fonction de la technique utilisée : Les patients du premier groupe prospectif (innovation) seront ceux qui vont bénéficier du guide de coupe lors de leur intervention chirurgicale. Avant l’intervention, un scanner et une IRM seront réalisés pour la réalisation du guide sur-mesure. Après l’intervention, un bilan d’imagerie sera réalisé après 1 à 3 mois, à 6 mois puis tous les 6 mois afin de surveiller une éventuelle rechute. A l’inclusion, puis après 6, 12, 18, 24, 30 et 36 mois, un questionnaire EQ-5D sera à compléter afin de mesurer la qualité de vie liée à la santé. Un auto-questionnaire sera à compléter afin d’évaluer le niveau d’activité et la fonction globale. Les patients du groupe rétrospectif (référence) ont déjà été opérés par la méthode de référence. Ce groupe sera constitué à partir d’une base de données de patients ayant été opérés par la méthode de référence. Aucun traitement, visite ou examen supplémentaire n’est requis pour ce groupe de patients.

Essai ouvert aux inclusions

Étude IB_2014-01-MetZolimOS : étude de phase 1b, en escalade de dose, évaluant la dose recommandée et la tolérance du sirolimus administré en association avec le cyclophosphamide à posologie métronomique, le méthotrexate et l’acide zolédronique, chez des patients ayant une tumeur solide avancée avec métastases osseuses, ou un ostéosarcome localement avancé et/ou métastatique, préalablement traités. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer la dose la mieux adaptée et la tolérance du sirolimus administré en association avec le cyclophosphamide à posologie métronomique, le méthotrexate et l’acide zolédronique, chez des patients ayant une tumeur solide avancée avec métastases osseuses, ou un ostéosarcome localement avancé et/ou métastatique, préalablement traités. Cette étude comprendra deux parties : Dans la première partie de l’étude, les patientes recevront un traitement comprenant des comprimés de sirolimus administrés une fois par jour, en continu, des comprimés de cyclophosphamide administrés deux fois par jour, une semaine sur deux, des comprimés de méthotrexate administrés au premier et quatrième jour de chaque cure, et de l’acide zolédronique administré en perfusion intraveineuse, au domicile du patient, au deuxième jour de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les 4 semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Dans le cadre de cette première partie, différentes doses de sirolimus seront testées jusqu’à l’obtention de la dose la mieux adaptée. Dans la deuxième partie de l’étude, les patientes recevront un traitement comprenant du sirolimus, administrée à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie, du cyclophosphamide, du méthotrexate, et de l’acide zolédronique. Ces traitements seront administrés selon les mêmes modalités que dans la première partie, jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Par ailleurs, les patients bénéficieront d’un examen clinique et d’un examen biologique (un prélèvement sanguin) une semaine sur deux, d’un examen radiologique toutes les huit semaines, et d’un examen bucco-dentaire toutes les seize semaines, jusqu’à la fin de traitement.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 5 ans
Essai ouvert aux inclusions
Eisai Medical Research Inc. MAJ Il y a 4 ans

Étude E7080-G000-207 : étude non-randomisée de phase 1 / 2 évaluant la sécurité, la tolérance et l’efficacité du lenvatinib chez des enfants et des adolescents ayant une tumeur solide maligne réfractaire ou récidivante et des jeunes adultes ayant un ostéosarcome. [essai clos aux inclusions] Le cancer est la première cause de mortalité par maladie chez les enfants et les adolescents. Le cancer de la thyroïde pédiatrique représente 10% des tumeurs malignes et 35% des carcinomes infantiles. L’ostéosarcome est la tumeur osseuse primaire maligne la plus diagnostiquée, particulièrement chez les enfants et les adolescents, dont il représente 6% des cancers infantiles. La chimiothérapie pour les patients résistants au traitement avec l’iode radioactif 131 n’a pas montré des bénéfices et elle est associée à une toxicité élevée. Pour les patients ayant un ostéosarcome récidivant il n’y a pas un traitement standard et le pronostic est souvent défavorable. Par conséquent, il y a un besoin de trouver des alternatives efficaces pour traiter ces types de cancer pédiatriques. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance et l’efficacité du lenvatinib chez des enfants et des adolescents ayant une tumeur solide maligne réfractaire ou récidivante et des jeunes adultes ayant un ostéosarcome. Les patients seront répartis en 5 groupes : Dans le groupe 1 : Les enfants et les adolescents ayant des tumeurs solides malignes réfractaires ou récidivantes recevront du lenvatinib par voie orale une fois par jour en continu pendant une cure de 28 jours, avec une escalade ou désescalade de dose (4 doses différentes) pour trouver la dose recommandée. Quand la dose recommandée soit identifiée, les groupes 2A, 2B et 3A peuvent commencer en parallèle. Dans le groupe 2 : - Les patients du groupe 2A ayant un cancer de la thyroïde différentié réfractaire à l’iode radioactif 131 recevront du lenvatinib par voie orale à la dose déterminée au groupe 1 une fois par jour en continu pendant une cure de 28 jours. - Les patients du groupe 2B ayant un ostéosarcome réfractaire ou récidivant recevront du lenvatinib par voie orale à la dose déterminée au groupe 1 une fois par jour en continu pendant une cure de 28 jours. Dans le groupe 3 : - Les patients du groupe 3A ayant un ostéosarcome réfractaire ou récidivant recevront du lenvatinib par voie orale à une dose 20% inférieure à la dose déterminée au groupe 1 une fois par jour en continu pendant une cure de 21 jours en combinaison avec de l’ifosfamide intraveineux et de l’étoposide intraveineux les trois premiers jours d’une cure de 21 jours pendant 5 cures. - Les patients du groupe 3B ayant un ostéosarcome réfractaire ou récidivant du groupe 3A recevront du lenvatinib par voie orale à la dose déterminée au groupe 3A une fois par jour en continu pendant une cure de 21 jours en combinaison avec de l’ifosfamide intraveineux et de l’étoposide intraveineux aux doses déterminées au groupe 3A pendant les trois premiers jours d’une cure de 21 jours pendant 5 cures. Les patients ayant un ostéosarcome inclus dans les groupes 1 ou 2B avec une progression de la maladie sous traitement avec du lenvatinib ainsi que les patients non-traités avec du lenvatinib pourront être inclus dans le groupe 3B.

Essai clos aux inclusions

Étude REDUCE : étude de phase 2 évaluant l’efficacité de la réduction de la dose du dénosumab comme traitement d’entretien chez des patients ayant des tumeurs osseuses à cellules géantes non résécables. La tumeur osseuse à cellules géantes, ou ostéoclastome, prend le plus souvent naissance dans les os longs. Elle est plus susceptible d’être détectée chez des personnes âgées de 20 et 30 ans. C'est une tumeur généralement localement agressive qui détruit l'os, pouvant même conduire à une fracture. Elle provoque souvent de la douleur en se propageant à travers l’os jusqu’aux tissus voisins. Dans de rares cas, elle peut se propager aux poumons, même si elle n’est pas cancéreuse. Le traitement de référence est la chirurgie, mais la tumeur réapparaît souvent après la chirurgie. Le dénosumab est un anticorps monoclonal anti-RANKL qui ralentirait l’évolution des changements subis par les os et qui retarderait la nécessité d’une chirurgie. Le RANKL est une substance présente à la surface des cellules osseuses qui aide à dégrader les os. Quand le RANKL est ciblé et bloqué, les os ne se dégradent pas aussi rapidement. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la réduction de la dose du dénosumab comme traitement d’entretien chez des patients ayant des tumeurs osseuses à cellules géantes non résécables. Les patients seront inclus après avoir reçu du dénosumab au 1er jour de chaque cure de 4 semaines pendant 1 an. Les patients recevront ensuite une dose réduite au 1er jour de chaque cure de 12 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

MEDOR : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité antalgique de l’ablation par radiofréquence de métastases osseuses chez des patients ayant des métastases osseuses à l'origine de douleurs réfractaires aux traitements. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer si l’ablation de métastases osseuse par une intervention par radiofréquence permet de diminuer la douleur ressentie au niveau des lésions osseuses. Après 2 consultations d’algologie au cours desquelles l’intensité de la douleur est notamment évaluée via l’analyse d’un carnet « douleur » renseigné par le patient, l’ablation des métastases osseuses sera réalisée par radiofréquence, sous anesthésie générale et sous repère scannographique. Après l’intervention, les patients recevront du paracétamol et une analgésie morphinique auto-contrôlée (PCA) sera mise en place. Le lendemain de l’intervention, si la douleur ressentie est inférieure ou égale à celle ressentie lors de l’inclusion, le traitement morphinique habituel sera repris. Sinon, et tant que cette condition n’est pas remplie, la PCA sera maintenue avec une augmentation de dose de 50% toutes les 24 heures. Les doses de morphine consommées ainsi que l’intensité de la douleur seront notées tous les jours. A la sortie, le patient renseignera les éléments spécifiques à la douleur et à son traitement antalgique dans des carnets « douleur » et sera revu en consultation d’algologie 4, 8 et 12 semaines après l’intervention. 12 semaines après l’intervention, le patient sera également vu en consultation de radiologie.

Essai clos aux inclusions

Étude PROTONCHORDE : étude de phase 2 visant à améliorer le contrôle locale des chordomes de la base du crâne, du rachis mobile et du sacrum traités par chirurgie et une protonthérapie de complément ciblée sur les cellules hypoxiques mises en évidence par TEP/TDM au [18-FLUOR] Fluoroazomycine-Arabinoside ([18F]FAZA). La chorde est ce qui forme l’axe primitif de l’embryon puis disparait chez l’adulte. Les chordomes sont des tumeurs développées à partir de reliquats de la chorde embryonnaire et sont généralement retrouvées à la base du crâne, de la colonne vertébrale ou du sacrum (région au-dessus du coccyx). Leur caractère agressif les rend souvent résistants aux traitements cytotoxiques, aux thérapies ciblées actuelles et à la radiothérapie. Le traitement standard consiste en une résection chirurgicale complète et fonctionnelle suivie d'une radiothérapie mais les résultats thérapeutiques restent médiocres. Il a été démontré récemment la présence de cellules hypoxiques (sous-oxygénées) dans ces tumeurs pouvant expliquer leur résistance au traitement. L’imagerie par tomographie par émission de positons (TEP) et par tomodensitométrie (TDM) avec des radio-marqueurs appropriés permet de définir ces zones hypoxiques pour mieux les cibler lors de la prise en charge thérapeutique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’amélioration du contrôle local de la tumeur avec une irradiation par un faisceau de protons, optimisé sur la zone hypoxique du chordome, déterminée par TEP/TDM au [18F]FAZA. Un bilan d’imagerie sera effectué avant tout traitement comprenant une IRM, une TEP/TDM au [18F]FAZA et une autre au 18-FDG. Une intervention chirurgicale guidée par les résultats d’imagerie sera pratiquée. Les mêmes examens d’imagerie seront effectués 2 à 3 mois après l’intervention chirurgicale mais 1 mois et demi avant la radiothérapie afin d’évaluer l’exérèse chirurgicale et définir les zones cibles pour la radiothérapie. Les patients recevront ensuite une radiothérapie de complément post-opératoire avec un ciblage particulier des zones hypoxiques. Après la radiothérapie, les patients seront suivis tous les 4 mois pendant 3 ans avec la réalisation d’examens d’imagerie par TDM et IRM. En cas de rechute, le diagnostic sera confirmé par une imagerie TEP/TDM au [18F]FAZA et au 18-FDG. Un prélèvement sanguin sera réalisé avant l’inclusion dans l’étude et une biopsie effectuée au moment de l’intervention chirurgicale pour la recherche de nouvelles cibles thérapeutiques.

Essai ouvert aux inclusions